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Comment j’ai écrit et publié mon premier livre : Malik Kahli

Comment j’ai écrit et publié mon premier livre et les leçons à en tirer

 

Mon ami Malik Kahli, best-seller sur Amazon dés son premier roman, nous offre un article ! Aujourd’hui, ce n’est pas moi mais Malik qui prend la plume pour te donner sa vision de l’écriture de roman et t’expliquer comment il s’y est pris.

Car au fond, il existe autant de façons de faire que d’écrivains. Et même si, dans les grandes lignes, nous nous ressemblons, chaque écrivain possède son fonctionnement. Je suis certaine que cela va beaucoup t’intéresser et t’aider dans ton cheminement. Maintenant, ce n’est plus moi qui rédige, place aux éclaircissements de Malik Kahli :

 

Tu peux la sauver, roman de Malik Kahli

Tu peux la sauver, mon premier roman publié.

Vouloir écrire tient bien souvent de la passion. Au-delà du désir d’en faire un métier, l’écriture est avant tout un art, une forme d’expression, un exutoire.

Une longue route avant d’en arriver à l’écriture d’un roman

 

Pendant longtemps, il me tint à cœur d’écrire un roman. J’ai commencé par écrire des textes, des poèmes et du slam. Un peu plus tard, je me suis lancé dans la rédaction d’un essai sur mon travail de doctorant en biologie afin d’aiguiller les futurs thésards et leur éviter de commettre les mêmes erreurs que moi. Ce manuscrit n’a jamais été publié car je ne savais pas trop comment procéder à cette époque. Ce qui, avec du recul, est bien dommage. J’aurais dû me lancer avec ce premier essai, cela m’aurait apporté une première expérience qui m’a cruellement fait défaut lors de la publication de mon roman « Tu peux la sauver ».

Il m’a fallu plusieurs années de tâtonnement avant de me décider à écrire sérieusement un roman.

 

Ecrivain qui sombre !

 

La dérive peut durer un certain temps, mais on finit toujours par trouver sa voie.

Les principales étapes du processus d’écriture de roman :  

 

Alors que je recherchais l’inspiration depuis des semaines, voire des mois, j’eus enfin une révélation ! En rentrant de vacances, je trouvai l’idée géniale qui allait me servir de base pour l’écriture de mon premier roman.

Je repris donc allègrement toutes les notes et idées que j’avais accumulées au fil du temps et rassemblées dans un carnet. En alliant plusieurs d’entre elles, je pus trouver de quoi constituer ma trame principale.

J’ai ensuite développé cette idée générale en un plan plus détaillé tout en prenant le temps d’imaginer mes personnages principaux ainsi que l’intrigue principale.

Pendant que j’avais toutes ces idées en tête et que mon esprit était bouillonnant, j’en profitai pour articuler l’ensemble du récit en développant un peu plus les intrigues, les rebondissements et la fin vers laquelle je voulais tendre. En fonction de mes personnages, j’imaginais les actions et comportements qui seraient les leurs au fil de l’histoire.

Une fois le plan achevé, j’ai divisé mon histoire en plusieurs parties. Mon découpage était tel que cela me donnait la liberté d’écrire n’importe quel chapitre indépendamment. Etant donné que je connaissais tous les écueils et leurs articulations réciproques, il était facile d’écrire au fil de mes envies et inspirations du jour plutôt que suivre l’ordre des événements et découvrir au fur et à mesure ce qui allait advenir.

J’étais donc très heureux à ce moment-là et impatient de démarrer mon premier jet.

 

La structure classique du récit propre aux romans :

Frise du schéma narratif

Un événement inattendu m’a presque fait renoncer à mon roman.

 

Malheureusement, je n’étais pas vraiment régulier. Au bout d’un an, je n’en avais écrit qu’environ la moitié. C’était une erreur majeure de ma part : avoir pensé que je pouvais m’adonner à l’écriture d’un roman en dilettante. D’une part, cela m’a empêché d’écrire mon histoire rapidement. D’autre part, il était toujours très difficile de reprendre, car il fallait que je me remette l’histoire en tête à chaque fois. Ce qui constituait à la fois une perte de temps et d’énergie considérables. Enfin, je perdais en ardeur et en motivation. Comparé à mon état d’euphorie initial, il y avait même des journées ou des pages que j’écrivais en ressentant une contrainte, voire une grande souffrance.

Cela ne serait pas arrivé si j’avais fait de l’écriture une habitude quotidienne.

Pire, j’ai perdu tout mon travail après m’être fait dérober mon ordinateur portable. Je n’avais pas jugé utile de sauvegarder mon travail ailleurs. Erreur que je ne commettrai plus désormais. J’étais vraiment dépité. J’avais perdu un an. Une année entière à écrire. Tout a disparu du jour au lendemain. Cela aurait pu facilement mettre un terme définitif à ma carrière d’écrivain en devenir…

 

Ecrivain perdu !

Difficile de tout reprendre à zéro lorsque l’on a tout perdu…

Transformer les difficultés en forces :

 

Pour ne pas rendre cet événement totalement vain et dénué de sens, j’ai pris la décision ce jour-là de tout reprendre à zéro.

Je pris le temps de tout refaire. Le plan, le développement des personnages, le découpage en chapitre (oui, même ça je l’avais perdu) et bien entendu, la rédaction du premier jet.

Je ne me souvenais plus vraiment des chapitres que j’avais déjà écrits. Certains remontaient à plus d’un an, il était donc impossible de tout refaire à l’identique. Armé de volonté et de détermination, j’ai achevé ce roman de plus de 150 000 mots en moins de six mois. J’ai notamment passé quelques mois sur la réécriture du premier jet avant que celui-ci ne soit finalement prêt à être publié.

Le secret pour écrire un roman !

Comment expliquer une telle différence ?

 

J’ai tout simplement fait preuve de méthode et de volonté. La première fois, j’y suis allé un peu préparé mais sans discipline. La seconde fois, déterminé, j’ai mis en place un rituel d’écritureJ’écrivais tous les jours. Par ailleurs, j’avais fait un plan précis de mon histoire. La seconde fois, je suis allé encore plus en profondeur, en creusant mes personnages, leurs interactions, leurs objectifs/désirs et les moyens qu’ils allaient mettre en œuvre pour les atteindre. J’ai développé mon synopsis de manière graduelle, en ajoutant à chaque fois un peu plus de détail.

Grâce à mon découpage en chapitres, je me suis crée des fiches récapitulant les événements principaux à faire figurer dans le chapitre correspondant. Je savais d’avance que mon histoire serait cohérente étant donné que je connaissais le début, la fin et toutes les intrigues et les écueils permettant la jonction entre ces deux extrêmes.

En écrivant tous les jours, je n’avais pas besoin de me remémorer ce que j’avais écrit précédemment. C’était suffisamment frais pour ne pas me faire perdre de temps ni d’énergie à chaque séance.

Surtout, j’avais le feu divin. J’étais tellement frustré d’avoir perdu tout mon travail, qu’il fallait absolument que je réussisse cette fois-ci. Pas de peur, une écriture libre et sans entraves psychologiques. Je devais aller au bout du premier jet le plus vite possible. Pas de temps pour le syndrome de la feuille blanche, pour le peaufinage et le ciselage, ni pour la syntaxe.

Je laissais tout cela pour la phase de réécriture.

Il est bien plus facile d’aller au bout d’un manuscrit quand le premier jet est terminé et qu’il ne reste plus qu’à transformer cette pierre brute en un petit joyau.

Par ailleurs, ce premier roman dont je parle n’est pas « Tu peux la sauver ». Je ne l’ai pas publié, mais je compte bientôt le faire. Mais cette première expérience m’a permis d’élaborer mes outils et mes habitudes d’écriture afin de pouvoir justement écrire n’importe quel roman par la suite sans éprouver les mêmes difficultés.

Avec les bons outils et les bonnes méthodes, écrire un roman devient beaucoup plus facile.

Quelques semaines plus tard, je commençais « Tu peux la sauver ». Tout comme pour la rédaction de mon premier roman, j’ai procédé de la façon suivante :

  • Assembler les idées et les regrouper (notes anciennes et idées nouvelles).
  • Rédiger un plan (un synopsis travaillé plusieurs fois consécutives afin d’y intégrer le maximum de détails de l’histoire ainsi que la psychologie de mes personnages).
  • Découper l’histoire de manière stratégique en plusieurs chapitres
  • Annoter les informations importantes devant figurer dans chaque chapitre
  • Ecrire le premier de manière efficace (pas de fioritures, sans se retourner) en s’astreignant à une discipline et une régularité sans failles.
  • Laisser reposer une semaine ou deux l’histoire
  • Se lancer dans le travail de réécriture/corrections (peut prendre plusieurs semaines à plusieurs mois)

Suite à ces différentes étapes, qui font réellement partie d’une méthode et d’un processus dont j’ai pu vérifier par moi-même les résultats (ainsi que les élèves de mes formations d’écriture), mon roman « Tu peux la sauver » était prêt au bout de quatre mois.

 

Un exemple de mindmap pour regrouper et assembler ses idées (celle qui m’a servi à créer mon livre Devenir écrivain) :

Mindmap Devenir écrivain

 

Ce n’est pas pour autant que le travail est bâclé, loin de là. J’ai écrit l’histoire que j’avais à l’esprit et il se trouve que l’écrasante majorité de mes lecteurs a adoré ce livre (vous pourrez le constater par vous-même en allant voir les commentaires du livre sur Amazon).

Je viens de vous décrire le processus créatif que j’utilise pour écrire mes livres. Je vais maintenant, si vous me le permettez, poursuivre avec la publication.

Car ce n’est pas tout de parvenir à rédiger un manuscrit de qualité. Encore faut-il le mettre à disposition d’éventuels lecteurs. Car la beauté de l’écriture n’est-elle pas de faire partager ses écrits ? De faire voyager le lecteur grâce à une histoire tout droit sortie de votre imagination ? En tout cas, c’est ce que moi je ressens. Et cela procure une sensation de satisfaction et de bonheur intense.

Comment ai-je fait pour publier mon livre ?

 

Il y a plusieurs possibilités lorsque l’on veut publier son roman.

La première qui vient à l’esprit, c’est de passer par un éditeur à compte d’éditeur. Un éditeur traditionnel en somme. C’est louable, et si vous décidez d’emprunter ce chemin, il vous faudra vous armer de patience. Même si vous trouvez un éditeur, vous n’aurez pas pour autant la garantie d’être visible et de vendre énormément d’exemplaires de votre livre.

La seconde concerne l’édition à compte d’auteur. Pour faire bref, évitez absolument ce mode d’édition. Vous allez vous ruiner, ne rien vendre ou presque et seulement enrichir celui qui vous aura fait cette proposition alléchante. En un mot : fuyez !

Vous pouvez consulter cet article si vous souhaitez connaître en détail les différences fondamentales entre les différents types d’édition.

La dernière, c’est la voie de l’auto-édition. Le monde évolue sans cesse et des événements tels que la pandémie de coronavirus et la COVID-19 ont montré que le numérique prenait une part de plus en plus importante dans le quotidien.

L’avantage, c’est que vous êtes aux commandes. Vous ne cédez pas vos droits. Vous distribuez vous-même votre livre à travers différentes plateformes comme Amazon. Vous déterminez votre prix de vente, vous pouvez vendre au format numérique et au format papier. Les livres sont imprimés à la demande, ce qui évite de se retrouver avec des invendus.

Ce mode d’édition se démocratise de plus en plus. Cependant, même s’il est relativement facile de s’auto-éditer de nos jours, il n’en reste pas moins que cela demande du travail et beaucoup de sérieux.

 

Auto-édition sur Kindle

 

L’auto-édition, un mode d’édition à part entière qu’il faut considérer :

 

C’est le chemin que j’ai pris pour publier mes livres. Je ne le regrette pas. Un primo romancier écoulera en moyenne 800 exemplaires chez un éditeur traditionnel. Dans mon cas, j’ai dépassé les 5000 copies.

Cela ne s’est pas fait du jour au lendemain. Il a fallu que j’apprenne. Que je me forme. Que je prenne exemple sur ceux qui se sont auto-édités avant moi avec succès. Comme pour l’écriture de roman, je ne disposais pas du même savoir qu’actuellement quant à l’auto-édition. Mon livre n’a pas très bien marché au début. Jusqu’à ce que je m’y mette sérieusement et qu’à force d’essais, d’erreurs, de tâtonnement et de recherche d’informations, je réussisse à mettre en place une façon efficace de promouvoir mes livres en auto-édition.

J’ai appris des méthodes et des stratégies que je partage notamment dans mon livre « Devenir écrivain » et dans les formations que je propose.

Grâce à elles, mes livres ont rencontré plus qu’un succès d’estime. Si j’étais passé par une maison d’édition classique, je n’aurais certainement pas rencontré ce beau succès auprès de mes lecteurs.

 

Heureux de tenir dans mes mains mon livre fraîchement publié !

 

Si vous choisissez cette voie, tout comme pour l’écriture, un lancement réussi pour un livre auto-édité demande plusieurs mois de préparation. Il vous faudra y travailler régulièrement et ne pas avoir peur de promouvoir votre ouvrage.

Dans cet article, je vous donne 5 conseils pour trouver vos lecteurs en auto-édition.

Vaincre ses peurs pour permettre à vos futurs lecteurs d’apprécier vos histoires est la clé du succès en auto-édition.

Que pensez-vous de cet article ? Dites-le-moi en commentaire.

En vous souhaitant réussite et succès dans vos écrits,

Malik Kahli, du blog écrivain-en-devenir.com

 

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5 Commentaires

  1. Baouche

    Je rencontre les mêmes problèmes que vous avez vécus lors de l’écriture de votre premier livre. De surcroît, mon projet est lié à l’histoire et à des périodes vécues. L’intrigue de mon projet est tirée de faits réels. C’est pourquoi le volume de recherches est très important, ce qui me freine. Merci pour vos conseils.

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  2. Malik kahli

    Merci Laure pour ton accueil sur ton blog. J’espère que cet article plaira à tes lecteurs et leur donnera des pistes pour avancer dans leurs écrits !

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    1. Laure Gerbaud (Auteur de l'article)

      Malik,
      C’est moi qui te remercie : c’est toi qui as écrit l’article ! Je suis certaine que ton article est utile à nos aspirants écrivains. Et même à ceux, plus avancés, qui hésitent entre les différentes façons d’être publié. Nous avons deux regards différents, donc tu enrichis forcément ce blog avec ton expérience.

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      1. Adam

        Bonjour,

        Merci beaucoup.

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        1. Laure Gerbaud (Auteur de l'article)

          Avec plaisir, Adam.

          Répondre

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