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Tes personnages de roman ont une vie réelle !

Les personnages de roman : donne-leur de la vie, et encore de la vie !

 

De la beauté on prend tout. Même la tempête qui arrive et qu’on sent gronder sous les nuages.
Comme on accepte les fluctuations du temps et des événements tous les jours et comme on s’en accommode : avec plus ou moins de bonheur.
Mais on prend tout. On ne chipote pas. La beauté est un tout. Les sentiments sont un tout. Une existence est un tout.
Une expérience aussi est un ensemble de sensations, d’émotions, de pensées et de faits. Et la vie n’est pas faite pour y mettre de l’ordre…
Les rares fois du reste où j’ai fui devant la vie, la beauté, une expérience, je l’ai payé très cher, au centuple sans doute… Et j’en garde les regrets.

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Alors pour tes personnages de roman, penses-y. Ne les laisse pas s’échapper. Confronte-les à la beauté et à toutes les expériences. Confronte-les aux tempêtes de la vie, fais-les sortir de leurs lignes, donne-leur à voir, entendre, sentir, à rire et à pleurer…
Donne de la substance à leur existence ; donne-leur vraiment à vivre. Donne-leur aussi de la confusion parce que c’est dans la confusion qu’on approche de la vérité, de sa vérité.

C’est souvent ce que je reproche à la littérature française : la banalité et le manque de substance de l’existence des personnages. Ce qui, je crois, s’accompagne d’un manque d’imagination de l’écrivain et de la peur du lyrisme.
Parce que le lyrisme est par essence impudique ; or c’est cette impudeur qui est belle et si émouvante. Ton lecteur peut se reconnaître, se comprendre, à travers tes personnages ; si tu en dévoiles suffisamment sur eux, bien entendu. D’où l’impudeur nécessaire, et ceci même si tu écris à la première personne. Dis-toi bien que, de toute façon, un roman est une fiction et ose écrire ce que peut-être tu n’oses pas dire…

Peut-être est-ce pour cela que j’aime tant la littérature américaine : parce qu’elle donne tant de substance à la vie, tant d’énergie, parce qu’elle ne recule devant rien.
Parce qu’elle ne se refuse rien, que ses auteurs acceptent pleinement les orages de la vie. Et le lyrisme de la vie, et sa poésie souvent douloureuse.
Relis Steinbeck, Irving, Harrison, Kerouac, Fante…

Les personnages sont vivants, vibrants, frissonnants des pieds à la tête. Immenses.
La vraie beauté c’est quand tu sens l’énergie de la vie, la pulsation, l’enivrement des sens et des sentiments.
Fais sentir cela à tes lecteurs.
Chacun fera comme il voudra bien entendu, mais aujourd’hui j’avais envie de te dire comment je vois la littérature -et la vie en un sens. Car les deux sont indissociables.

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3 Commentaires

  1. Ceccarelli

    Comment, en effet, faire vibrer une histoire avec des personnages creux et sans substance? En tant que lecteur, nous cherchons à mieux comprendre le monde et les personnages sont un des moyens d’affiner notre compréhension de nos semblables. L’auteur se doit d’être à la hauteur… Merci pour cet article qui nous rappelle notre mission, à nous les auteurs!

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    1. Laure Gerbaud (Auteur de l'article)

      Merci, oui, nous avons une grande responsabilité quand nous écrivons. J’en suis même persuadée. Et peut-être même une mission, comme vous l’exprimez.

      Répondre
  2. zoé

    Moi qui suis plus visuelle ,mes personnages,je les vois,et donc je crois que les décrire est important,comme si on parlait à des aveugles.Au début ils sont un peu sommaires,mais peu à peu ils prennent de l’épaisseur,comme pour un tableau.Si on ne les voit pas,les autres ne les verront pas non plus!donc on retrousse ses manches, et on y retourne!

    Répondre

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