Beauté simple.
On n’a pas besoin d’en faire des tonnes. La beauté n’est pas la quantité ni la complication mais la justesse.
Au fond, la beauté d’un nénuphar ne tient qu’à la répétition d’un motif répété, la feuille, plus ou moins différemment. Sa taille, sa couleur, sa texture, sa subtile irrégularité.
Et le tout est soutenu par un rythme bien précis.
Et chaque feuille semble répondre à l’autre. Comme un dialogue silencieux.
C’est pareil pour la littérature. Un beau poème, un beau texte, un beau roman répond à ce besoin de rythme, de régularité, d’irrégularité, de détails qui se répondent harmonieusement, intelligemment.
C’est pareil pour la musique, je crois.
Tout est dans la justesse. Choisir les bons éléments, les amener à adopter un rythme et à dialoguer entre eux.
Pas besoin d’en faire des tonnes. Mais ce que nous faisons, faisons-le avec discernement. On peut même étendre cela à notre propre existence.
Mais revenons à nos moutons : la littérature. Cherche la justesse. Pas à épater ou à compliquer ou à paraître intelligent. Juste à écrire juste.
Ca n’a l’air de rien, dit comme ça. Mais la réalité est qu’écrire juste est difficile. Alors attèle-toi à la justesse. Mesure ce que tu écris, pourquoi tu l’écris et comment tu l’écris. Sois vigilant. Pertinent.
Cherche juste à écrire juste. La beauté de ton texte en naîtra naturellement.
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