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Ecrire un pamphlet : une expression de la liberté !

Un pamphlet, qu’est-ce que c’est ?

 

Le pamphlet est un genre littéraire relativement peu usité. Et pourtant tellement important ! Sur le peu de pamphlets écrits, énormément ont connu un grand succès. Et ce n’est pas hasard : le pamphlet dit ce que personne ne veut entendre. Celui qui écrit un pamphlet use de son droit à s’exprimer sans tabous. Le pamphlet est donc une arme. Il contre le pouvoir. Il est évidemment plus facile et moins dangereux de le faire éditer ou circuler dans une société dite démocratique. Mais même dans ces sociétés-là, il peut être interdit par la censure.

Le Larousse nous dit : nom masculin (mot anglais.) Écrit satirique généralement court et violent, dirigé contre quelqu’un, une institution, un groupe, etc.

Le Robert : nom masculin (XVIIIe ; « brochure », 1653 ; mot anglais ; altération de Pamphlet, comédie en vers latins du XIIe.) Court écrit satirique, qui attaque avec violence le gouvernement, les institutions, la religion, un personnage connu.

 

Crédit photo : Denis Bocquet

Synonymes du mot pamphlet :

 

– Diatribe

– Factum

– Libelle

– Brûlot

L’auteur de pamphlet est un pamphlétaire

 

Me voici donc pamphlétaire ! S’il y avait bien une chose que je ne pensais jamais écrire de mon existence, c’était bien le pamphlet ! L’inspiration attend son heure… Elle surgit quand nous sommes prêts.

C’est aussi pour cette raison que je rédige cet article : j’ai rédigé un énorme pamphlet : « Brisez vos chaînes et vivez ! Sortir du prêt-à-penser »

Le pamphlet, historiquement

 

Le pamphlet se rédigeait sur une, deux, quelques pages. Il se distribuait parfois comme un tract, se publiait dans un journal, se placardait sur un mur à la sauvette. Il circulait aussi sous le manteau. Il a du reste envoyé bien des pamphlétaires devant la justice. Car le pamphlétaire a souvent été attaqué et censuré. Souviens-toi des ennuis que connut Zola lors de la sortie de sa lettre J’accuse… ! Condamné par la justice, il dut s’exiler à Londres !

Au fil du temps, le pamphlet s’est étoffé. Aujourd’hui on écrit des pamphlets qui sont des livres de cent, deux cent pages. Mon pamphlet compte 270 pages. Et je ne l’attendais même pas !

C’est la censure, alors ?

 

Pour Zola, ça l’a été. et pour d’autres. Une victime très récente est l’immense Michel Onfray : après avoir lu sa lettre pamphlétaire au président sur sa chaîne de T.V internet, il s’est vu éjecté d’une émission de santé sur la 5 ! Il a donc écrit une deuxième lettre au président beaucoup plus saignante, et s’est vu aussitôt à nouveau éjecté des médias et confisquer la salle qui lui était prêtée à Caen pour donner les conférences de son Université populaire (entièrement financée par lui !) C’est donc de la censure pure et simple. Il n’y a plus guère que Frédéric Busnel (merci) pour l’inviter aujourd’hui (à La Grande Librairie.) C’est ahurissant et cela en dit long sur ce que nous nommons pompeusement notre démocratie. N’oublions pas que Michel Onfray est un écrivain et philosophe génial et nous avons peu de génies littéraires sous le coude en France…

Rien n’a changé. Écrire un pamphlet est donc toujours un acte de courage car un pamphlet peut soulever de surprenantes et violentes réactions. Au fond, le pamphlétaire est un lanceur d’alerte.

 

Crédit photo : yabasan

Pourquoi écrire un pamphlet ?

 

Le pamphlet est un texte contestataire. Quand on n’a rien à contester, on n’écrit pas un pamphlet. Car l’auteur y défend une cause ou une idée. Il se moque et critique ses opposants, personnes, régime, institutions. Il prend à partie son lecteur car il désire que celui-ci prenne position en faveur de ce qu’il défend. L’argumentation du pamphlétaire est vive, décisive. Il ne prend pas de pincettes. Il blâme, accuse, défend aussi des gens, des idées, etc. Il peut aussi proposer ses solutions, ou donner des pistes de réflexions.

Le pamphlet est donc un genre polémique : virulent, vif et dynamique, parfois agressif, violent ou satirique. Il s’indigne et indigne son lecteur avec lui. Le pamphlet doit être explosif. On est loin du politiquement correct. De la bien-pensance et la bienséance. L’idée est de réveiller la conscience endormie des gens, de dévoiler la vérité. Il existe une dimension provocatrice dans le pamphlet.

Le pamphlet n’attend cependant pas de réponse. L’auteur expose sa vérité. Il se fout des débats. Même s’il use par moments de la satire, parfois même de la grossièreté (cela fait partie de la tradition du pamphlet), même s’il peut faire rire, le pamphlet est au fond plutôt écrit sur le ton de la gravité car il accuse ce qu’il faut combattre. Il montre la voie. Son message est sérieux, souvent profond.

Comment écrire un pamphlet ?

 

Honnêtement, il faut vraiment avoir envie de changer quelque chose, quelqu’un, une institution, une mentalité, la société, peu importe, mais il faut vraiment avoir envie d’un changement. Très profondément. Sans cela, le pamphlet ne pas sera vibrant, il ne touchera pas. Il sera fade et sans corps. Le pamphlet, tu l’écris avec tes tripes ou tu ne l’écris pas. Car il faut l’écrire en prenant le risque de te tromper, faire erreur, et également d’avoir des détracteurs, des mécontents, des railleurs. Tu dérangeras bien davantage qu’avec un roman.

Alors comment écrire un pamphlet ? Avec tes tripes !

Stylistiquement et dans son contenu, le pamphlétaire peut user :

– De noms, adjectifs, verbes dépréciateurs.

– D’interrogations oratoires qui ne demandent pas de réponse. C’est affaire d’alpaguer le lecteur par le col, soit pour lui faire admettre qu’il a raison, soit pour retenir son attention, soit pour l’indigner.

– D’ironie, de moquerie, voire d’insolence ou même de provocation.

– De satire, de caricature.

– D’accusation, de blâme. On pointe du doigt la faute. On le charge.

– De grossièreté volontaire car les gros mots, les insultes frappent le lecteur et le réveillent. Elles ne sont pas gratuites et sont souvent amusantes.

– De pistes de réflexions

– De vérités

– D’un ton vif, rapide et fluide

– Souvent d’exclamations, donc de points d’exclamation.

– De lucidité

– De critique

– D’indignation

– De colère

– D’émotion

– De liberté de ton et d’expression

– D’analyse. Car pour critiquer, il faut d’abord analyser ce qu’on critique. On ne peut attaquer avec des arguments valables ce qu’on ne connait pas. Un pamphlet, même s’il utilise l’émotion pour toucher son lecteur, est toujours un ouvrage qui analyse mais sans la lourdeur d’un ouvrage théorique. Il rend attrayant à lire des réflexions qui, écrites autrement, ennuieraient souvent le lecteur. C’est pourquoi le ton du pamphlet est si important.

 

Crédit photo : Angela Schlafmütze

Le pamphlet et la liberté

 

Le pamphlet est aussi un exercice extrême de liberté littéraire et de liberté tout court. Puisqu’il est libre de ton, de vocabulaire, de choix de registre de mots, de pensées, de communication. De tous les genres littéraires, même s’il possède sa tradition, il est certainement le plus libre de tous et celui qui permet donc d’exercer sa liberté d’expression au plus près.

Alors, qu’est-ce que ça donne littérairement ? Dans la forme ? Le contenu ? Attention : ici le politiquement correct est anéanti. Attention : âmes timorées, sortez de la salle, ne lisez pas !

Des extraits de pamphlets célèbres

 

Oui ! Nous assistons à ce spectacle infâme des hommes perdus de dettes et de crimes dont on proclame l’innocence, tandis qu’on frappe l’honneur même, un homme à la vie sans tache ! Quand une société en est là, elle tombe en décomposition.

J’accuse…!  Zola

 

Que peut-il ? Tout. Qu’a-t-il fait ? Rien. Avec cette pleine puissance, en huit mois un homme de génie eût changé la face de la France, de l’Europe peut-être. Seulement voilà, il a pris la France et n’en sait rien faire.

Mais ce gouvernement, ce gouvernement horrible, hypocrite et bête, ce gouvernement qui fait hésiter entre l’éclat de rire et le sanglot, cette constitution-gibet où pendent toutes nos libertés, ce gros suffrage universel et ce petit suffrage universel, le premier nommant le président, l’autre nommant les législateurs , le petit disant au gros : monseigneur, recevez ces millions, le gros disant au petit : reçois l’assurance de mes sentiments ; ce sénat, ce conseil d’état, d’où toutes ces choses sortent-elles ?

Napoléon le Petit, Victor Hugo

 

Nous pensons qu’entre autres fonctions, ces médias se livrent à une propagande qui sert les intérêts des puissantes firmes qui les contrôlent en les finançant et dont les représentants sont bien placés pour orienter l’information. Une telle intervention est généralement assez subtile : elle passe par la sélection de tout un personnel bien-pensant et par l’intériorisation, chez les journalistes et les rédacteurs, de certaines définitions de ce qu’il convient d’imprimer en priorité, conformément à la ligne politique de l’institution.

La fabrique de l’opinion publique, Noam Chomsky

Ici le contenu est digne du pamphlet mais la manière d’écrire n’est pas celle du pamphlet. Ce qui en résulte est un livre analytique extrêmement critique mais ce n’est pas un complétement un pamphlet car il touche l’intelligence mais peu l’émotion. Le pamphlet touche à l’émotion autant qu’à l’intelligence. Cette citation du Noam Chomsky est là pour que tu puisses faire la différence entre un pamphlet dans la tradition et un livre critique car les similitudes sont grandes par le contenu : toujours la quête de la vérité. Mais non par la forme.

 

Romain Gary

Retournons au pamphlet :

Car c’est bien de valets qu’ils ont besoin, là-haut. Alors on condamne des enfants à la faute perpétuelle, d’abord en leur apprenant à lire selon des méthodes dont on sait, depuis trente ans, qu’elles génèrent une clientèle massive pour les orthophonistes, puis en leur autorisant les graphies phonétiques, sanction logique de leur incompétence programmée. Le Crétin formaté par les contempteurs de l’orthographe n’aura plus même les moyens d’écrire aux prud’hommes pour protester contre son licenciement.

La Fabrique du Crétin : la mort programmée de l’école, Jean-Paul Brighelli

 

Mais ces hommes n’oublieront pas éternellement leur indigence, leur douleur et leur humiliation. Ils ne seront pas indéfiniment dupés par les grands appareils d’illusion, les décors artificiels à l’abri desquels la bourgeoisie maintient son impitoyable pouvoir.

Les chiens de garde, Paul Nizan

 

As-tu jamais prêté l’oreille aux plaisanteries que l’animateur d’un club de nuit fait sur ton compte, sur lui-même, sur le monde rétréci et misérable ? Écoute la publicité sur un laxatif et tu sauras qui tu es et comment tu es.

Ecoute, petit homme !  Wilhelm Reich

 

Ne pas haïr importe plus que l’illusoire amour du prochain, imaginaire amour, mensonge à soi-même, amour dilué, esthétique amour tout d’apparat léger, amour à tous donné, et c’est à dire à personne.

Ô vous, frères humains, Albert Cohen

 

Aussi, appelons-nous toujours à une véritable insurrection pacifique contre les moyens de communication de masse qui ne proposent comme horizon pour notre jeunesse que la consommation de masse, le mépris des plus faibles et de la culture, l’amnésie généralisée et la compétition à outrance de tous contre tous.

Indignez vous ! de Stéphane Hessel

 

Ça vous embête de m’écouter parler si longtemps des imbéciles ? Eh bien, il m’en coûte, à moi, d’en parler ! Mais il faut d’abord que je vous persuade d’une chose : c’est que vous n’aurez pas raison des imbéciles par le fer ou par le feu. Car je répète qu’ils n’ont inventé ni le fer, ni le feu, ni les gaz mais ils utilisent parfaitement tout ce qui les dispense de penser par eux-mêmes. Ils aimeront mieux tuer que penser, voilà le malheur ! Et justement vous les fournissez de mécaniques ! La mécanique est faite pour eux. En attendant la machine à penser qu’ils attendent, qu’ils exigent, qui va venir, ils se contenteront très bien de la machine à tuer, elle leur va comme un gant. Nous avons industrialisé la guerre pour la mettre à leur portée. Elle est à leur portée, en effet.

Les grands cimetières sous la lune, Bernanos

Tu trouveras une énorme liste de pamphlets à lire sur Babelio  si cela t’intéresse. Et la plupart sont passionnants !

Et toi, as-tu parfois envie d’écrire des textes sans concessions ?

 

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26 Commentaires

  1. beatrix

    Ces temps-ci j’ai brocardé avec férocité … c’est une autre façon d’écrire, de naviguer sur d’autres émotions: la colère, l’indignation mais aussi l’espoir.
    Je me suis rendu compte que certaine couleur m’allait bien au teint, et que l’écriture est une arme, c’est sûr. Même si un auteur utilise des périphrases, des synonymes, la cible doit être atteinte, que ce soit pour réveiller le lecteur ou que ce soit pour l’émouvoir, l’auteur doit avoir un but, un objectif et doit s’y tenir. Dans un livre, une fiction ou autre, on peut prendre les chemins de traverse sans perdre de vue le mot ‘Fin », les messages étant distribué tout au long de l’écriture, il s’agit que les héros chutent en nous étonnant, en nous soulageant, en les regrettant ! dans un pamphlet c’est le chemin de traverse qui compte: plus il y’a d’épines, plus il y’a de poil à gratter, d’humour, mieux c’est car les objets de la diatribe sont tout de suite repérés, on les reconnaît même sans les nommer, et on espère justement leur KO final sans fioriture.

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    1. Laure Gerbaud (Auteur de l'article)

      Oui Béatrix, et j’aime beaucoup ce côté brut de décoffrage dans l’expression. Il n’y a guère que dans le pamphlet qu’on peut l’exercer. Effectivement dans le roman on est obligé de s’exprimer à travers le roman, donc dans la finesse. Dans le pamphlet ce n’est pas à travers le pamphlet, c’est dans et par le pamphlet lui-même, c’est direct, franc. J’aime écrire les deux. Et c’est génial de pouvoir s’amuser à se balader dans ce grand écart ! Amusons-nous.

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  2. Hiéra

    Merci pour cet article !
    J’avoue que c’est un genre auquel je pense rarement, mais qui est vraiment intéressant (et certainement utile pour la société^^)

    Répondre
    1. Laure Gerbaud (Auteur de l'article)

      Oui, Hiéra, je n’ai pas souligné cet aspect mais tu as raison : c’est extrêmement utile pour la société. Pas de progrès, de changements de mentalité sans personne pour dire la vérité, analyser, proposer des pistes de réflexion…

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  3. Christine

    Très heureuse Laure ! De retrouver « mon » blog.☺ J’attends avec impatience ton pamphlet.

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    1. Laure Gerbaud (Auteur de l'article)

      Ca vient, ça vient ! Ce pamphlet me prend du temps mais le jeu en vaut la chandelle, Christine.

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  4. beatrix

    Et puis depuis François Villon c’est quand même le sport national ! ^^ et notre patrimoine !

    Répondre
    1. Laure Gerbaud (Auteur de l'article)

      Excellent Béatrix, oui, Dieu merci, nous sommes un peuple contestataire !

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      1. Slimani Fatma-Zohra

        La contestation, j’adore…!
        Heureuse de vous retrouver,Laure.
        Le pamphlet m’intéresse particulièrement et j’ai souvent écrit pour soulever un problème d’ordre personnel ou général, me révolter contre une situation qui dérange ou une injustice sociale comme on en voit souvent.
        Ma spontanéité dérange parfois, mais je ne me gêne pas pas pour dénoncer ce qui doit l’être.
        J’ai hâte de lire votre prochaine publication, Laure.
        Merci de penser à nous, vos admiratrices.
        A bientôt.. Bonne chance à vous.

        Répondre
        1. Laure Gerbaud (Auteur de l'article)

          Oui, Fatma-Zohra, la spontanéité dérange souvent, j’en sais quelque chose… Mais je m’en fous ! Je continue. Il existe des gens extrêmement courageux qui risquent leur vie tous les jours pour exprimer la liberté, pour que nous puissions dire la nôtre. Ce serait leur faire affront que de ne pas continuer, à notre petit niveau, à être ce que nous sommes, penser ce que pensons, dire ce que nous avons à dire. Je pense aux lanceurs d’alertes, aux grands reporters, aux manifestants…
          A bientôt.

          Répondre
          1. beatrix bouillon

            Jeudi 11 avril 2019, Assange le lanceur d’alerteS avec un grand S est arrêté. Le pamphlet devient un devoir, si on peut.

          2. Laure Gerbaud (Auteur de l'article)

            Béatrix,
            Oui, j’ai vu tout à l’heure. Je dis dans mon pamphlet qu’il va finir par partir de l’ambassade et se faire peut-être assassiner. Il faut que je récrive cette partie du pamphlet ! Ou que je rajoute quelques phrases… Ca me fait froid dans le dos ce qui va lui arriver. Ce pamphlet est peut-être plus important que ce que je pensais. Comme tu le dis, ça devient vraiment un devoir de dire, d’écrire aujourd’hui. Je sors le pamphlet en mai. J’aimerais que les intellectuels français l’ouvrent bien davantage…

  5. Jaafar Mabrouk

    Merci pour le soutient et l’encouragement ,Svp y a t il un site gratuit pour les pamphlets ou les romans pour préserver les droits d’auteurs ? merci

    Répondre
    1. Laure Gerbaud (Auteur de l'article)

      Non, Jaafar. Il faut toujours payer pour préserver ses droits d’auteur. Il y a des sites en ligne pour les déposer et tu payes. Je ne sais pas où tu habites. Il faut te renseigner par rapport au pays où tu habites. Le droit d’auteur est différent dans chaque pays.

      Répondre
  6. Kouame marchal

    Le pamphlet il est bien beau dans des pays démocratiques de sens sinon chez nous en Afrique et principalement la ou j’y suis suivez mon regard dans tous les cas j’y penserai. Amicalement votre…..

    Répondre
    1. Laure Gerbaud (Auteur de l'article)

      Oui, vous avez raison, Jean, ce n’est valable que pour les pays dits démocratiques. Déjà, ça peut poser de gros problèmes ici. Alors en Afrique… C’est malheureusement carrément dangereux. Trop de gens y sont tués pour avoir dit ou écrit quelques mots qui disent la vérité. Il est certain que je ne vous conseille pas d’écrire un pamphlet en vivant en Afrique.
      Amicalement

      Répondre
  7. Slimani Fatma-Zohra

    Écrire, oui…..mais se faire lire est encore mieux. Il faut que j’arrête de ramer à contre courant , moi qui me noie dans mes brouillons.
    Ils sont si nombreux, que certains ont eu la pudeur de ne pas se présenter pour un deuxième jet. Pourquoi ? est la question qui se pose i évitablement. Une mauvaise convalescence à la suite d’une déception ou d’un rejet de la part d’un éditeur qui s’intéressait plutôt aux livres de cuisine.
    La littérature, la poésie n’intéressent pas grand monde. Toujours est-il que je suis tombée sur la mauvaise maison.
    Déprime, amertume ou années d’illusion.
    Un nouveau départ est toujours soumis à de sérieuses résolutions.
    Une prière s’il.vous plaît !…

    Répondre
    1. Laure Gerbaud (Auteur de l'article)

      Fatma-Zohra, je ne crois pas beaucoup aux prières. Je crois aux intentions, à l’énergie, aux décisions, aux engagements, au travail, à la fermeté et la persévérance. Et même avec tout cela, je sais que les résultats attendus ne sont pas garantis ! Ecrire est une chose. Ecrire bien en est une autre. Etre publié en est une autre. Etre vendu et donc lu en est encore une autre. Et on ne peut tout résoudre à la fois.
      Donc écrire et écrire bien d’abord. Ca tu peux le faire, car c’est en ton pouvoir.
      Etre publié par un éditeur, tu n’as pas de pouvoir dessus. Sauf que si tu te dis que tu n’en trouves pas au bout de 10 envois de manuscrits, ce n’est pas sérieux, ça s’appelle baisser les bras. Il faut beaucoup se démener pour trouver un éditeur.
      Après si tu n’en trouves pas, il reste l’auto-édition. C’est en ton pouvoir.
      Dans le cas où tu trouves un éditeur, ce n’est pas la garantie qu’il vendra très bien ton livre et que tu seras beaucoup lue. Mais si tu ne développe pas un réseau, si tu ne te démènes pas pour te faire connaître et que tu attends tout de l’éditeur, il est quasiment certain que tu ne vendras pas. Donc une partie de cela est aussi en ton pouvoir.
      Et pareil pour l’auto-édition.
      Je ne dis pas que c’est facile, je dis que c’est extrêmement difficile et que c’est le prix à payer quand on veut écrire pour être lu. J’en paye le prix tous les jours. Après un prix littéraire, mon éditeur a fait faillite. J’ai cherché durant deux ans un éditeur après cela. Rien. Le marché est saturé.
      J’ai donc publié un deuxième livre sur Amazon. Est-ce qu’il est suffisamment lu ? Non. Pourquoi ? Parce que je n’ai pas fait de marketing autour, parce que je n’ai pas su. Cela s’apprend, il y a des règles, et je ne l’ai pas appliquées suffisamment bien.
      Donc pour le troisième livre, je vais essayer de faire mieux. J’apprends de mes échecs. Car c’est en mon pouvoir. Mais toujours sans garantie de réussite.
      Ecrire et être lue n’est pas un fonctionnariat. C’est aléatoire, difficile, décourageant, souvent voué à l’échec. C’est bien pour cela que j’ai créé ce blog : parce que je sais que les gens se jettent dans l’aventure sans imaginer les difficultés du parcours, comme je l’ai fait ! Et au final ils ont besoin de beaucoup d’encouragements, de motivation et aussi de techniques pour persévérer.
      Voilà, je sais que c’est rude mais c’est le seul moyen de ne pas déprimer, d’éliminer l’amertume, et de poursuivre, ne serait-ce que pour le plaisir et la joie d’écrire, que de savoir que c’est normal que le parcours soit très compliqué mais qu’on a un certain pouvoir dessus et qu’il faut se focaliser uniquement sur ce pouvoir, non sur les choses sur lesquelles on n’a pas de pouvoir.
      Je t’envoie mes meilleures énergies pour que tu retrouves la joie d’écrire, le courage et l’énergie de poursuivre.

      Répondre
  8. isma

    salut!
    j’ai un devoir de rédiger un court pamphlet autour du theme « la liberté de cult et la paix dans le monde ».
    j’attend votre réponse avec impatience.

    Répondre
    1. Laure Gerbaud (Auteur de l'article)

      Je n’ai pas compris : vous voulez quelque chose apparemment, mais vous ne me dites pas quoi.

      Répondre
      1. Ism1

        Le prof nous a donné un devoir a maison pour rédiger un court pamphlet autour du theme « la liberté de cult et la paix dans le monde ».
        J’aime bien que vous m’aidez
        Merci

        Répondre
        1. Laure Gerbaud (Auteur de l'article)

          Oui, mais je ne peux pas l’écrire à votre place. Ecrivez-le et je vous dirai ce que j’en pense ; d’accord ?

          Répondre
          1. Ism1

            Je ne sais pas comment ecrire un pamphlet et il faut que je le rendre au prof lundi .
            S’il vois plait aidez moi .

          2. Laure Gerbaud (Auteur de l'article)

            Je ne vais le faire à votre place. Alors écrivez-le que je puisse vous dire comment l’améliorer. Vous avez tout dans l’article pour écrire un pamphlet correct. Mais je suis étonnée que vous ayez un pamphlet à rédiger sur ce thème… Ca ne serait pas plutôt une dissertation ? Je n’ai jamais vu un prof demander un pamphlet.

  9. Lea1209

    J’ai un pamphlet à rédiger en français je doit prendre un thème qui m’intéresse mais je ne sais pas comment le formuler

    Répondre
    1. Laure Gerbaud (Auteur de l'article)

      Léa, je ne sais pas quoi vous répondre. Il va falloir y aller et l’écrire ! Ne vous découragez pas, Paris ne s’est pas fait en un jour. Vous allez trouver de plus en plus d’idées en l’écrivant et le récrivant.

      Répondre

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